À la découverte des métiers chez Océan - Officier mécanicien 

Rencontrez Juan Daigle-Choquette, Officier mécanicien

Rôle

Officier mécanicien de quai

Unité d’affaire chez Océan

Océan Remorquage et Navigation

Lieu

Montréal

Chez Océan depuis 8 ans

Pouvez-vous décrire votre rôle actuel au sein de Groupe Océan ?

Je suis officier mécanicien de quai chez Océan Remorquage Montréal. Je m’occupe de faire l’entretien, les diagnostics et les réparations mécaniques sur les remorqueurs et les bateaux pilotes à Montréal, ainsi que sur les machines du quai. Avec le surintendant, je vois à ce que nos navires soient conformes et respectent en tout temps les normes établies par Transport Canada et les sociétés de classification par un entretien préventif et des inspections rigoureuses. Je m’assure aussi de maintenir à jour le système d’entretien préventif de notre flotte.

Comment décrirais-tu ton quotidien chez Océan?

Mon quotidien est différent chaque jour.
Parfois, la journée démarre brusquement et ça ne s’arrête pas jusqu’au soir. D’autres fois, c’est plus lent et j’en profite pour mettre à jour ma paperasse.

Typiquement, la journée commence par une petite réunion matinale avec le surintendant mécanique et l’équipe du quai, où nous discutons des projets en cours et des priorités. Ensuite, je fais une revue dans le système de maintenance préventive Sinex : je m’assure que les tâches pouvant être fermées le soient, que les documents requis sont bien joints et que tout est conforme.

Je visite aussi les remorqueurs sans mécanicien breveté à bord pour en faire l’inspection journalière et remplir les formulaires dans le SMS. Je suis également responsable du mazoutage des remorqueurs : remplissage et transfert de carburant.

Les projets s’enchaînent tout au long de la journée, et aucune ne se ressemble.

En quoi le rôle d’officier mécanicien chez Océan se distingue-t-il des autres postes similaires dans l’industrie maritime?

Mon rôle se distingue des autres postes similaires principalement par son aspect très polyvalent et la charge de gestion qu’il implique.
Plutôt que d’avoir un seul navire à superviser, je dois en gérer plusieurs. Une grande partie du travail se fait à l’extérieur, et la nature des opérations sur un remorqueur rend les tâches extrêmement diversifiées.

Dans une même journée, je peux passer de travaux mécaniques à de la manutention, puis à des manœuvres à bord. C’est très différent du rôle d’un officier mécanicien à bord d’un navire, qui est surtout concentré sur la salle des machines et qui ne prend généralement pas part aux opérations du navire.

Qu’est-ce qui te motive le plus dans ton travail actuel ?

Ce qui me motive dans mon travail actuel, c’est la variété des tâches, la confiance que mes supérieurs me portent, la camaraderie et les possibilités d’avancement diverses.

Comment votre carrière a-t-elle évolué depuis que vous avez rejoint l’entreprise ?

Je suis chez Océan depuis juillet 2017. J’ai commencé chez TMD, où j’ai pris part à une série de projets tous plus intéressants les uns que les autres — du chantier à Fort McMurray en Alberta (jusqu’à la fin en 2021), au projet de dragage à Prince-Rupert en Colombie-Britannique, en passant par la construction du pont Champlain.

Par la suite, j’ai rejoint Océan Navigation, où j’ai eu la chance d’occuper le poste de Chef mécanicien sur différents navires, dont l’Océan Taïga, et de contribuer à de beaux projets, comme le projet BIM.

En 2023, j’ai finalement été séduit par la stabilité qu’offrait Montréal — un horaire plus régulier et une vie de famille plus équilibrée.

Pouvez-vous partager un moment avec votre équipe ou un projet marquant dans votre carrière chez Groupe Océan?

Il y a eu plusieurs moments marquants dans ma carrière chez Océan. J’ai rencontré des gens formidables au fil de mes huit années, mais celui qui se démarque le plus reste sans doute mon voyage vers le Grand Nord à bord de l’Océan Taïga. Ce projet m’a permis de me dépasser tout en vivant une expérience unique que peu de gens ont la chance de faire.

Quel a été le plus grand défi que vous avez relevé dans votre parcours ici, et comment l’avez-vous surmonté ?

Nous faisons face à des défis au quotidien, et c’est ce qui rend le travail stimulant et nous permet de grandir professionnellement. Mais le plus grand que j’ai eu à surmonter reste le projet de dragage à Prince-Rupert.

Je suis arrivé dans la dernière année du contrat. L’équipement montrait des signes importants d’usure, et les bris majeurs se succédaient. Les journées étaient longues, et les conditions souvent plus difficiles que ce à quoi j’étais habitué. Étant mécanicien de marine de formation, je connaissais peu la machinerie lourde. Mais grâce à la persévérance, à de nombreuses recherches et au soutien de mes supérieurs et de l’équipe à Québec, nous avons réussi à maintenir les opérations jusqu’à la fin du projet.

J’en suis ressorti avec de nouvelles connaissances et une belle expérience.

Quels sont vos objectifs professionnels à court et à long terme chez Groupe Océan?

Pour le futur, j’envisage définitivement de rester pour le Groupe Océan. À court terme, j’adore travailler sur le quai à Montréal. À plus long terme, j’aimerais avoir un travail plus de bureau où je pourrai partager mes connaissances et mon expérience afin de faire grandir l’entreprise.

Comment envisagez-vous votre avenir au sein de l’entreprise ?

J’aimerais, un jour, devenir surintendant mécanique, et qui sait, peut-être occuper un jour un poste de direction !